Il y a des procédures qui partent du mauvais pied. Ainsi, l'habitant d'un village du pays Saint-Lois devait être jugé en comparution immédiate le 7 février pour des violences intrafamiliales. L'audience avait été reportée au vendredi 4 avril car il manquait une expertise psychiatrique. Dans l'attente, l'homme avait été placé sous contrôle judiciaire. Or, le vendredi 4 avril, l'expertise n'est toujours pas au dossier : il faut donc à nouveau renvoyer l'affaire. Que faut-il faire du prévenu ? Maître Jugelé, l'avocate de l'ACJM de la Manche qui défend l'intérêt des enfants, ne cache pas son inquiétude : "Il commence à boire dès le matin". Ce sont en effet les trois enfants, âgés de 8 à 11 ans, qui ont dénoncé les violences de leur père, tant sur eux-mêmes que sur leur mère. L'avocate craint qu'ils ne se murent dans le silence si leur père revient à la maison : "Je ne veux pas qu'ils soient placés parce qu'ils ont appelé au secours". L'audience est renvoyée au mercredi 30 mai et le prévenu est placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Coutances.
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