Manche. Poursuivi pour agressions sexuelles, l'ancien maire relaxé

Le tribunal de Coutances a rendu mercredi 16 juin son délibéré dans le procès de l'ancien maire de Saint-Germain-sur-Ay accusé d'agressions sexuelles par quatre jeunes femmes. Le prévenu, qui, outre son mandat de maire était aussi le président de la station de la SNSM de Saint-Germain-sur-Ay, s'était vu reprocher le mercredi 2 juin d'avoir claqué les fesses de quatre nageuses-sauveteuses embauchées par la station de sauvetage pour les saisons 2018 et 2019. Le sexagénaire avait admis les gestes mais récusé tout caractère sexuel. Le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis.

"Cette relaxe n'est pas une excuse"

En annonçant le jugement de relaxe, François Delegove, le président de l'audience a précisé que "cette relaxe n'est pas une excuse pour des gestes déplacés et dérangeants, mais qui ne sont pas suffisants pour que les agressions sexuelles soient caractérisées. Le sexagénaire s'était démis de ses fonctions à la SNSM et n'avait pas brigué un nouveau mandat de maire en 2020.