La station d’épuration achevée fin 2012

Après deux ans de travaux, le chantier de la station d’épuration des Mielles avance à bon train. Près de 70 % des travaux ont déjà été réalisés. L’objectif fixé par la Communauté urbaine, à savoir obtenir une qualité d’eau irréprochable pour la plus grande rade artificielle d’Europe, sera bientôt atteint.

“Cet équipement répond aux meilleurs standards afin de respecter les nouvelles normes en vigueur, en particulier concernant le traitement de l’azote et du phosphore”, indique Claude Bihel, responsable du service exploitation assainissement à la Cuc. Une fois terminée, la station pourra traiter les eaux pour l’équivalent de 150 000 équivalents-habitants, soit 50 000m3 par jour et 2 700m3 par heure en heure de pointe.

400 euros par jour par la vente d’énergie

Aujourd’hui, le traitement des boues par un processus de digestion permet également la production d’énergie. “Le méthane fabriqué par les cogénérateur produit une énergie thermique qui est réutilisée directement sur le site. Quant à la production électrique, elle est directement revendue à ERDF. Celle-ci équivaut pour le moment à la consommation de 200 foyers pour une année. La vente d’énergie nous rapporte près de 400 euros par jour”, explique Claude Bihel.

Du côté des odeurs, la nouvelle centrale de traitement des odeurs est en service depuis décembre dernier et permet de minimiser l’impact olfactif. Le basculement de la première tranche de la filière de traitement des eaux usées a eu lieu fin janvier. Une opération qui s’est déroulée “sans qu’une goutte d’eau sale ne parte à la mer”. Enfin, la Cuc avait réclamé une clause d’insertion sur le chantier. Plus de 13 400 heures de formation ont été dispensées auprès du personnel, permettant ainsi à 73 % d’entre eux d’acquérir un emploi en CDD ou en CDI.