A 45 ans, le prévenu a un profil particulier. A l'audience de la cour d'appel de Caen, mercredi 28 mai, le président rappelle les faits qui l'ont amené à une lourde peine. En deux jours, à Alençon, du 8 au 10 décembre 2024, il a mis le feu à 5 voitures dans différentes rues entre 1h40 et 3h05 du matin. Il était ivre lors de son interpellation. Il a conduit sa Peugeot 307 avec 1,15g/L de sang. En comparution immédiate, le tribunal correctionnel d'Alençon le condamne à 5 ans de prison, dont une partie avec sursis. En effet, il est en récidive des mêmes faits en 2021. Le prévenu déclare devant la cour d'appel : "Les victimes, je les rembourserai, comme les autres, c'est juste la partie ferme de la peine, qui est trop élevée." Le président note que sur cinq mentions, quatre le sont pour incendies. L'avocat général appuie sur le fait que l'incendie d'une voiture s'est propagé, dans une rue, à une canalisation de gaz auprès d'immeubles habités. "Les peines vont crescendo, c'est logique." La cour suit les réquisitions et confirme le jugement de Laurent Moisan "sans aggravation de peine".
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Brûler des voitures près d’une canalisation de gaz ? C’est irresponsable. Cela aurait pu être dramatique.
Il dit qu’il va rembourser ? On en reparlera dans 6 mois… En attendant, les victimes galèrent.
Facile de jouer au justicier, mais où est la justice pour les
travailleurs qui ont tout perdu ?