Un homme de 36 ans devait répondre le 29 avril devant le tribunal judiciaire de Cherbourg d'agression sexuelle sur une jeune femme à Tourlaville. Il est sous mandat de dépôt depuis le 8 décembre 2023 et incarcéré à Nanterre. Initialement, cette affaire considérée comme un viol devait être jugée aux assises, mais elle a été correctionnalisée en accord avec la victime.
Le prévenu nie les faits
En décembre 2023, une jeune femme de 19 ans, étudiante à Rennes, vient passer quelques jours chez ses parents à Tourlaville. Le 5 décembre, elle décide de partir se balader. Au niveau de la rocade du port des Flamands elle croise le regard d'un homme qui la met mal à l'aise. Il fait demi-tour pour la rejoindre, la plaque contre un pilier du pont et essaye de l'embrasser sur la bouche. Il passe sa main sous son pull et lui caresse les seins. Puis, lui enlève sa ceinture et le bouton de son pantalon, et lui met une main dans la culotte pour toucher et pénétrer son sexe. Il lui prend son téléphone portable. Elle a des ecchymoses à l'épaule, au cou, des lésions cervicales, dorsales et génitales. Arrivée chez elle, elle part porter plainte. Un portrait-robot sera établi d'après sa description. Un contrôle routier dans la nuit du 5 au 6 décembre permet de retrouver le mis en cause qui a dormi dans sa voiture non loin du lieu de l'agression. Il sera interpellé le 6 décembre 2023. Les policiers retrouvent dans sa voiture des documents appartenant à une autre femme (carte d'identité, carte Vitale) et le téléphone de la victime. Il dit avoir trouvé ce téléphone par terre. En garde à vue, il explique être venu sur Cherbourg pour visiter la ville. En réalité, il avait rendez-vous avec une jeune fille de 16 ans rencontrée sur le Net. Son ADN a été retrouvé sur la ceinture de la victime, et sur le bouton et la fermeture éclair de son pantalon. Il nie les faits. Il a une sœur avec qui il est en froid. Il ne souhaitait pas qu'elle soit au courant de cette affaire. Les expertises montrent qu'il a tendance à s'isoler, est fragile psychologiquement et bipolaire. Il est dangereux pour les autres. Il a des problèmes en détention avec certains détenus. Il aurait des problèmes de santé. L'avocat de la victime indique : "J'ai pas agressé personne dit le détenu. Une double négation c'est une affirmation." Sur réquisition conforme le tribunal condamne Yassin Loutfi à 7 ans ferme avec un maintien en détention. Il doit se soumettre à un suivi sociojudiciaire de 10 ans, avec une obligation de travail et de soins, sinon il risque 3 ans de prison en plus. Il est interdit dans le département de la Manche pendant 5 ans. Il sera inscrit au Fichier des auteurs des infractions sexuelles (Fijais) pendant 20 ans. Une expertise médicale de la victime est ordonnée et il doit lui verser 3 000€ de provision en l'attente de l'audience sur intérêt civil du 24 novembre.
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Encore un étranger à loger, nourrir, herberger et soigner aux frais du docile contribuable Français.
Ce commentaire est profondément raciste et hors de propos. À aucun moment l’article ne mentionne que l’agresseur est étranger. Il est uniquement identifié par son nom, et c’est sur cette base – sonorité supposée “non française” – que l’auteur du commentaire se permet de tirer des conclusions xénophobes. C’est précisément cela, le racisme : associer automatiquement un nom à une origine, puis à une culpabilité collective fantasmée. Les faits relatés sont graves, ils concernent une agression sexuelle violente. Le débat doit porter sur la justice rendue, la protection des victimes et la dangerosité de l’individu, non sur des stéréotypes nauséabonds. Utiliser ce drame pour stigmatiser des populations entières est indigne et inacceptable.