Le 25 juillet, un homme de 32 ans a été jugé en comparution immédiate par le tribunal de Coutances pour des violences conjugales sans incapacité entre le 3 avril et le 22 juillet et aussi pour des violences aggravées avec armes commises le 20 juillet. Le 3 avril dernier, la victime appelle la police à la suite d'une dispute. Les fonctionnaires constatent une trace rouge sur la joue. Ils invitent le compagnon, qui est calme et courtois, à se rendre au commissariat. Le compagnon prend la fuite. Le lendemain, il revient au domicile, demande pardon et se remet en ménage.
La famille inquiète
La famille de la victime fait part de ses craintes de violences et d'emprise à la police. Le 20 juillet, le prévenu et la victime rendent visite à un ex-compagnon de celle-ci pour un barbecue. C'est l'occasion pour l'ancien compagnon de voir les enfants qu'il a eus avec la plaignante. L'ex compagnon ne peut se déplacer car il est sous bracelet électronique. Au début, l'ambiance est chaleureuse, mais au cours de la soirée les deux hommes s'alcoolisent et de vieilles rancœurs refont surface. Ils en viennent aux mains. Selon l'ex-compagnon, le prévenu aurait sorti un nerf de bœuf et un coup-de-poing américain, ce que nie catégoriquement le prévenu. Aucune arme n'a été retrouvée mais deux témoins indépendants disent avoir vu le prévenu sortir un objet de la voiture, sans être en mesure d'apporter des précisions sur la nature de l'objet. Toujours est-il que l'ancien compagnon à une plaie de dix centimètres au front et qu'il a reçu des points de suture. Il souffre aussi d'une fracture au nez, il devra probablement être opéré et il y a une suspicion de fracture au crâne. L'homme s'est vu attribuer sept jours d'ITT. L'avocate de la victime demande une expertise médicale afin de pouvoir chiffrer le préjudice du plaignant.
La procureure requiert trois ans de prison
La procureure se dit convaincue qu'un nerf de bœuf et un poing américain ont été utilisés. Elle requiert 30 mois de prison dont 12 mois avec un sursis probatoire et demande la révocation de six mois d'un sursis antérieure. L'avocate de la défense estime ce réquisitoire disproportionné. Le tribunal abandonne les poursuites de violences avec armes au bénéfice du doute. Pour le reste Gwendal Blanchemain est condamné à 9 mois de prison dont 6 avec un sursis probatoire comportant une obligation de soins. Le tribunal révoque les six mois d'un sursis antérieur et prononce le maintien en détention. Il devra aussi payer 1500€ d'amende et il a l'interdiction de contacter la victime ou de se rendre à son domicile.
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Et il vas sortir bien avant et commencer !! Après le drame vas arriver !!! Belle la justice !!
Par contre : barbecue ou il y a l'ex compagnon, le compagnon actuel, la femme ,les enfants et des rancoeurs...personne pour mettre le ola sur l'alcool, chacun est coupable a ce barbecue ! Le nombre d'histoire sur fond d'alcool c'est dingue !